Contrairement à se que pensent et à ce que disent certains économistes et hommes politiques capitalistes, ce monde n'est pas le meilleur des mondes car celui-ci est gouverné par les lois du marché et que de ce fait le peuple est égal. Non au contraire, nous entrons dans une nouvelle forme de totalitarisme où nos pensées et nos actions sont manipulées, car toute opposition à ce monde est récuperée par le capitaliste et même revendue pour qu'aucune pensée critique ne puisse se developpée dans la société.
Tout se vend, tout s'achète, donc tout ce contrôle, voilà la logique du marché. Les mots citoyen et pouvoir collectif n'ont plus de sens pour celui-ci.Nous entrons dans l'ère de la toute puissance du capital et de ceux qui le détienne c'est-à-dire les actionnaires. L'état a dans ce système un rôle de conservation, c'est-à-dire même inconsciamment de favoriser la montée en puissance de la classe dominante car ils en font partie, en donnant l'impression au peuple que sa condition de vie s'est améliorée alors que c'est le contraire. Les inter-relations entre le pouvoir économique représenté par les patrons et le pouvoir politique représenté par l'état sont tres importantes à comprendre pour pouvoir distinguer la stratification du pouvoir dans nos sociétés occidentales.On peut dire qu'aujourd'hui le pouvoir dominant est celui du capitaliste car celui-ci cumule le pouvoir économique et de plus en plus le pouvoir politique par la libéralisation de l'économie, ce qui est très grave car celà remet en cause la démocratie.
Ce capitaliste a alors un pouvoir absolu, on peut dire que l'on revient à une certaine forme de royauté donc de totalitarisme car toute royauté est par définition une forme de totalitarisme.Comme dans l'Allemagne nazi on tend à créer un homme nouveau dénué de tout esprit critique car celui-ci est systématiquement récupéré et revendu, et dont le seul pouvoir est de consommer comme une machine. C'est une nouvelle forme d'esclavage qui se met en place car si l'homme est dépourvu de tout pouvoir il ne peut être que soumis à un pouvoir qui le contrôle intégralement. Nous courons à notre propre perte car comme le disait Proudhon: "l'esclavage c'est la mort".
On peut se demander quels sont les fondements du pouvoir ? Pour le pouvoir économique, c'est sans conteste la possession des moyens de production. C'est pour cette raison que nous, anarchistes et marxistes luttons pour l'abolition de la propriété privée, des moyens de production qui assureraient l'égalité des hommes entre eux. Le fondement du pouvoir politique est la république et plus généralement la démocratie représentative couplée avec le capitalisme. Car l'état républicain n'est composé que de membres de la classe dominante donc ne favorise que celle-ci, dont fait parti les capitalistes.
Comme le pensait Proudhon on peut dire que la révolution française a liberé le peuple du pouvoir oppressant de la royauté en mettant en place la république. Mais aujourd'hui on se rend bien compte que les 3 principes qui constituent cette république ne sont que du vent et à cela une raison toute simple c'est que celle-ci est associée avec le capitalisme avec le principe de la propriété privée qui est la négation même de ses principes. Donc, il faudrait qu'une deuxième révolution anéantisse cette propriété privée, c'est-à-dire le capitalisme. Le problème c'est que la république et le capitalisme sont indisociables car cette république a posée dans ses principes celui du respect de la propriété privée et en cela s'est positionnée en conservateur du capitalisme. C'est pour cela que la révolution visant a détruire le capitalisme devrait aussi anéantir la république. Mais il faut procéder par ordre, c'est pour cela que la mise en évidence de la stratification des pouvoirs est indispensable pour la mise en place de la révolution prolétarienne. Comme je l'ai déjà dit, aujourd'hui le pouvoir économique et supérieur au pouvoir politique il faut donc détruire le capitalisme et ensuite la république car celle ci est soumise a l'autre.



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